Un peu après la naissance de mon microbe (soit il y a plus de 6 mois), en pleine descente d’hormones, et atteinte d’une frénésie créative, je profitais des nuits sans sommeil pour relooker une petite étagère à coup de papier peint et bombe de peinture dorée…
Depuis, l’enfant ne m’as presque pas laissé une minute de répit, d’où le délai entre la fabrication et la publication…
Un collègue de Mr Boo nous a légué un certains nombres d’accessoires de puériculture destinés à la déchetterie, et comme d’habitude, « Aurélie répare tout » a encore frappé !
Pas question de laisser un puzzle pour bébé finir en copeaux alors qu’il suffisait de le poncer et de le repeindre pour lui offrir une seconde vie pleine de bave et de mâchouillage !
Comme mes neurones sont en train de migrer dans le cerveau du parasite, j’ai oublié de faire des photos de l’oeuvre originale pour comparaison : tout ce que je peux dire, c’est qu’on assistait auparavant à une rave hardcore d’animaux de la savane sous acide, dans un décor tout en couleurs primaires, avec saignement de rétine inclus…
Toujours à l’heure du vide placard « stock de tissus », les chutes de simili cuir et de bourrage du fauteuil vintage m’ont permis de fabriquer un petit tapis à langer nomade. Les côtés sont agrémentés de poches faites avec des restes de coupons de coton orange à motifs et de filets « mesh », pratique pour emmener le nécessaire de toilettage du futur Mininous.
Il se plie au format pochette pour faciliter le transport.
Et comme c’est du simili cuir, c’est facile à éponger en cas d’incident pipi/caca/vomi.
Le tapis en éponge (cousu en deux exemplaires) est aussi doublé en toile imperméable, et amovible grâce aux pressions…
Et voilà, le printemps est arrivé, les oiseaux gazouillent, les fleurs éclosent et les chats se battent sous les fenêtres à 3 heures du mat’ ces sales petits b****** !
Pendant ce temps-là, quelque part en Sarthe, un lutin chevelu s’affaire à restaurer un petit meuble récupéré dans la caverne d’Ori Baba…
Après quelques bricolages Photoshop pour vérifier la faisabilité du projet (et tenter de convaincre Mr Boo que « mais si, tu verras ce sera bien »… il était temps de se lancer !
Il a d’abord fallu retirer les baguettes et les moulures, couper les pieds et arracher sauvagement les poignées des portes (cette idée de mettre des vis sans tête qu’on ne peux pas retirer gentiment !)
Tout d’abord, préparer le support : poncer, boucher les trous, réparer, recoller, re-poncer, scotcher… et c’est prêt !
Après deux couches de peinture bleue marine matte, j’ai posé des poignées en métal doré et recouvert les étagères de papier peint à motifs végétaux dorés.
Si vous avez des vieux meubles dont vous ne savez plus quoi faire, j’ai plein d’idées en stock, contactez-moi et je pourrais peut-être vous aider à leur donner une seconde vie !