Il restait quelques pivoines égarées après la fabrication du miroir fleuri. Après un petit tour en forêt pour chercher de la matière première où les fixer, elles se sont transformées en branches fleuries, à utiliser en bouquet ou comme déco murale. Les feuilles sont restées dans la couleur naturelle des boîtes d’œufs qui ont servi à leur confection, d’où la différence de teinte sur les deux modèles.
Un titre bien étrange pour vous présenter ce nouveau projet DIY : un petit miroir fleuri.
Mais quel est le rapport avec l’omelette me direz-vous ? Indice : la matière première !
Les fleurs et feuilles des pivoines bleues sont fabriquées avec des boîtes d’œufs découpées, assemblées et peintes. Le cadre entourant le miroir est en carton et kraft. Le cœur des fleurs est fait d’une perle en bois. Le tout est assemblé à la colle thermofusible.
Si vous souhaitez acquérir ce miroir déco ou demander une fabrication spéciale à vos dimensions et couleurs, contactez-moi !
Défi vide-placard : Que faire de tous ces matériaux de récup accumulés ? Notamment ces longs tubes de carton que j’avais stocké dans un coin ? Tabouret ? Table de chevet ? Nope… Lampe trépied !
A la base de ce projet, uniquement des matériaux de récupération :
pieds en tubes de carton (récupérés dans un magasin de tissus)
câble, interrupteur et douille (récupérés sur une vielle lampe de chevet)
armature d’abat-jour en cintres (donnés par le pressing)
cerclages d’abat-jour en carton gris (trouvés dans les poubelles des magasins)
tiges de bambou (ramassées dans les poubelles du fleuriste)
papier peint (restes d’un rouleau entamé sur un autre projet)
Les seuls matériaux neufs : bâtons de colle chaude, ficelle de chanvre et kraft gommé pour les finitions et l’assemblage.
Je n’ai pas le temps de faire un tutoriel détaillé, donc voici pêle-mêle les étapes en photo…
Le mois de Mars rime cette année – non pas avec « printemps » – mais avec « confinement ». Alors pour passer le temps durant les weekends « privé de sortie », j’ai fouillé dans le bric-à-brac qui traîne dans le jardin et le garage. Et ce afin d’y dénicher des matières premières pour un projet complètement fou (quand on a un chat) : fabriquer un nichoir pour les volatiles (pas encore estropiés) qui peuplent encore mon jardin malgré les assauts répétés de l’assassin en fourrure qui me sert d’animal de compagnie…
Par un dimanche, équipée de vieilles planches de coffrage toutes cracra et d’assiettes carrées en ardoise (qui n’avaient pas servi depuis 8 ans), j’ai sorti la scie circulaire, la ponceuse et la perceuse afin de concocter cette merveille de technologie – mais pas de perpendicularité – admirez plutôt :
Le nichoir à oiseaux non connecté
Il n’a pas le wifi et c’est tant mieux !
Je ne vous le montre pas en situation car pour l’instant je suis encore en pourparlers avec Mr Boo (il faut qu’il accepte que je fasse un trou sur sa « magnifique cabane de jardin qu’il a fait lui tout seul » pour y fixer la mienne…)
* EDIT * Après une intense négociation à base de gâteaux au yaourts et de tarte au fromage, j’ai eu le droit de faire des trous pour fixer mon oeuvre sur l’oeuvre de Monsieur.
ET EN BONUS…
Si vous ajoutez aux fournitures de base quelques chutes de grillage à poule, des clous et des tuteurs en bambou, des feuilles mortes ou des pommes de pin, vous pouvez même compléter votre collection avec des mini hôtels à insectes. (Là c’est des chambres d’hôtes avec vue sur potager…)
Microcosmos Resort – 5 étoiles
Celle de gauche est destinée aux abeilles solitaires, celle à droite aux coccinelles et celle du milieu n’est pas spéciste (est-ce le terme approprié ?)… bref, elle accueillera tous ceux qui voudront y loger.
Bonne chance pour la fin du confinement, j’espère que personne ne tombera en panne d’imagination !